À propos

Qui suis-je ?

Et bien, croyez-le ou non, je suis interne de chirurgie. Je sais ce que vous pensez peut-être. Que ça n’a rien à voir avec la bande-dessinée ? Que ce n’est pas compatible avec une vocation chirurgicale ? Vraiment ? Mais, je n’y peux rien, j’ai toujours été une rêveuse.


Dès toute petite, je rêvais autant d’univers merveilleux qui me permettaient de m’échapper de la réalité et de devenir une super héroïne, que de devenir chirurgienne. Alors, pourquoi sacrifier un de ses rêves ? Pourquoi se forcer à choisir quand on peut faire les deux ? Pourquoi ne pas se donner la chance de faire ce qui nous rend heureuse et épanouie et qui équilibre notre vie ?


Le choix a été une évidence et la poursuite de mon projet créatif malgré les dures années d’internat a été mon petit ilot de paix et de détente.


Génèse du projet

L’histoire derrière PAX AURORA avait initialement pour seul but d’assouvir ma soif d’aventure et d’évasion que tous les animes et les films du monde ne pouvaient plus rassasier. J’avais quelques personnages en tête, une intrigue globale et j’inventais des scènes d’action ou des scènes d’émotion forte au gré de mes envies. J’ai fait ça pendant toute mon enfance, mon adolescence et ma vie de jeune adulte. J’écrivais de temps à autre des fiches personnages et des scénarios de scènes pour être sûre de ne pas les oublier et pouvoir continuer de rêver de cette histoire. Rien de plus.


Et puis, un jour, en 2021 précisément, je tombe par hasard sur le scénario décousu que j’avais écrit sur plusieurs années. Il était brouillon, souvent incohérent, parfois risible mais les personnages et le concept étaient si attachants qu’une folle idée a commencé à se former dans ma tête. ‘’Et si tes histoires sortaient enfin de ta tête ? Et si ton monde imaginaire entrait dans la réalité ?’’.


Ce jour-là, c’est devenu une obsession. Un projet concret. Il y avait du travail. J’ai commencé par faire le tri dans le scénario et dans les personnages (plus d’une décennie à inventer, il y avait du monde). J’ai fait le ménage dans les différentes intrigues pour n’en sélectionner que les meilleures. J’ai écrit, raturé, recommencé, changé d’avis mille fois. Puis, je suis finalement arrivée à un scénario qui me plaisait, qui faisait sens et qui me faisait vibrer. J’ai découpé mon histoire en 16 tomes parce que j’aime bien les nombres pairs et la symétrie. Et j’ai fait une liste des taches faramineuses qu’il me restait : écrire les scripts de toute la série, design de chaque personnage, modèles 3D des personnages et des décors récurrents, apprendre à peindre un décor, apprendre à dessiner en perspective, apprendre à dessiner des expressions du visage crédibles, apprendre à faire des mises en scènes, préparer des images et vidéos pour les réseaux sociaux, dessiner les storyboards, créer un site internet, et j’en passe.


Si vous lisez ce texte aujourd’hui, c’est que j’ai à peu près bien avancé dans cette satanée liste. Si vous lisez ce texte aujourd’hui, c’est que les planches finales sont en cours de production. Alors restez connectés, abonnez-vous, soyez patients et laissez-moi vous faire rêver.


Les artistes

Après des années à m’entraîner à dessiner comme une forcenée pour avoir le niveau pour dessiner l’histoire de mes rêves, j’étais enfin satisfaite du rendu de mes dessins. J’arrivais enfin à dessiner mes personnages de manière qu’ils soient reconnaissables d’un dessin à l’autre, je devenais plus rapide, j’arrivais à leur dessiner des expressions faciales sympas, etc. Grâce à l’aide de la 3D, j’arrivais enfin à dessiner de jolis décors avec de jolies perspectives et pleins de détails et à ne jamais me tromper dans la morphologie de mes personnages.


Mais au fil des années, j’avançais également dans mon internat. Cela veut dire les horaires à rallonge, régulièrement réviser l’anatomie et les techniques chirurgicales, la thèse à écrire, les publications scientifiques, etc. Je me suis rendue compte que la limite dans ce projet n’était plus mes compétences artistiques mais mon temps. En tant que lectrice de bande-dessinées, il était inconcevable pour moi qu’il y ait plus d’un an d’attente entre chacun de mes tomes. Également, j’ai été très patiente avec PAX AURORA, mais avoir à attendre mes 35-40 ans pour sortir mon premier tome m’aurait fortement chagriné et j’aurais peut-être fini par décrocher. Et enfin, j’ai réalisé au fil de ce projet que ce qui me fait vibrer, vraiment vibrer, c’est la création de l’histoire et de l’univers, graphique comme littéraire. Le dessin pour moi est un moyen pour montrer aux autres ce qu’il y a dans ma tête, mais pas une fin en soi. Donc, il n’était pas si important que ça pour moi de faire absolument le dessin toute seule.


C’est là que l’idée m’est venue de chercher de l’aide. J’ai commencé à rejoindre des groupes d’artistes sur Facebook et j’ai découvert que beaucoup avait un style de dessin proche du mien ! J’ai alors pris la décision d’engager des artistes pour m’aider à finaliser les pages de PAX AURORA afin d’accélérer le projet et de me libérer du temps pour développer l’univers étendu et peaufiné le projet.


Bien sûr, puisque je travaillais depuis des années sur cette BD, j’avais une idée très précise de ce à quoi je voulais que ça ressemble (#controlefreak). J’ai donc dessiné les storyboards de tous les tomes. Des storyboards assez détaillés qui ressemblent plus à des brouillons que des storyboards d’ailleurs, avec le cadrage, la pose et la morphologie de chaque personnage, le lettrage, etc.


Une fois le storyboard du tome 1 enfin finalisé, j’ai lancé une bouteille à la mer sur les groupes d’artistes en expliquant le projet pour peut-être trouver mon acolyte. Et bingo ! Coup de foudre avec un brillant artiste Argentin : Federico. Celui-ci m’aide à réaliser l’encrage des planches. Il met mes storyboards au propre en se basant sur mes diverses fiches de ma création de l’univers graphique. Il ne me reste plus qu’à rajouter les détails à la fin et modifier les visages des personnages pour que je les reconnaisse. Federico me fait gagner un temps monstrueux.


J’en suis actuellement à la deuxième étape : à la recherche du.de la coloriste !


Projet sur le long terme

Comme je vous l’ai dit dans la rubrique ‘’Projet PAX AURORA’’, j’ai toujours imaginé cette histoire sous forme de scènes. Des scènes… d’anime ! Et oui, je suis une fada d’anime. Les scènes épiques, les musiques, le rythme… Tout est génial. PAX AURORA était donc, depuis le début de son invention, un anime. J’ai songé, à une période, à me lancer et essayer de présenter mon projet à des boîtes de production. Puis, je suis vite redescendue sur Terre et je me suis souvenue que je n’étais personne pour ces gens-là. Que ce serait une perte de temps. Au max, j’aurais peut-être pu, par miracle, vendre mon scénario. Il aurait certainement été déformé et travesti donc, non merci. N’étant pas millionnaire ni influente personnalité du milieu, il m’a fallu explorer d’autres options.


Dans ma famille, on est des grands fans de bande-dessinée. C’est un format qui permet de faire passer beaucoup d’émotions et d’informations, même si ce n’est pas de la même manière que dans un anime. C’est donc naturellement que je me suis dirigée vers cette option pour raconter mon histoire. Solution qui était la plus accessible puisque, avec beeeeaucoup de temps et beeeaucoup de persistance, techniquement, une BD, on peut la faire toute seule.


J’ai toujours un peu dessiné mais je n’ai jamais eu le niveau pour faire de la bande-dessinée (dessiner du mouvement, des mises en scène, des jeux de lumière, des paysages et des décors, que chaque personnage soit reconnaissable d’une case à l’autre…). Mais, je n’ai pas perdu espoir. Je me suis dit ‘’ce n’est pas grave si ce n’est pas parfait’’ et j’ai acheté une tablette graphique et un logiciel de peinture digitale. Ce sont ces derniers qui me permettent, à coup de modèles 3D, calques et filtres, de compenser beaucoup de mes lacunes en dessin.


Tout ça pour dire que même si la probabilité est infime, je garde espoir dans mon petit cœur d’un jour réussir à convaincre un studio d’animation de produire PAX AURORA en anime. Ce serait le plus jour de ma vie.


mes inspirations

PAX AURORA a débuté (le tout tout tout début) lorsque j’étais en voyage en Grèce avec ma famille. J’étais en cinquième, j’étais une fan absolue de FullMetal Alchemist et je vivais dans les nuages (je vous rassure, ça n’a pas changé). En Grèce, il y a beaucoup de ruines à visiter qui sont splendides et certaines très bien conservées. C’est là que j’ai eu l’idée d’une aventure, dans le style de FMA, avec un groupe de jeunes qui irait de ruines en ruines pour y chercher quelque chose. C’est ainsi que l’intrigue principale a vu le jour. La visite du labyrinthe du minotaure m’a inspiré une scène que vous verrez dans le tome 4.


Puis il y a eu le film le Parrain, que j’ai dû découvrir pas longtemps après. J’ai adoré l’ambiance mafia. Je voulais que les protagonistes aient un groupe qui les soutient, un peu comme le fait l’armée pour Ed et Al. Mais je ne voulais pas copier FMA donc j’ai décidé que ce sera une mafia. C’est là que sont nées les Grandes Familles Toméennes. Initialement, il n’y avait que deux familles avec un personnage à chaque fois : Lola Egriffe et Georgio Sarate. Ceux-ci sont devenus Nicole deBRABAND et Georges MALAQUIN et j’ai rajouté des membres dans chacune de leur famille.


Ensuite j’ai découvert Naruto Shippuden qui m’a confirmé que ce que j’aime imaginer et vivre ce sont les grandes aventures de type shônen. Naruto Shippuden m’a suggéré une scène que vous découvrirez dans le tome 7. Puis, j’ai vu le film Anna Karenina qui m’a inspiré un tome tout entier, le 8. Celui-ci ressemblera un peu à un hors-série, comme une bulle de paillettes dans l’histoire.


Et enfin, il y a eu le grand, le beau, le famous Shingeki no Kyojin que j’ai découvert à la fin du lycée. Ça, ça a été une claque. C’est là que j’ai compris le sens du mot ‘’épique’’. Et c’est là que je me suis mise à ‘’épique-ifier’’ beaucoup de scènes que j’avais inventé avant. Le concept de l’armée et d’une grande guerre où l’on sacrifie tout sans sourciller m’ont inspiré tout le troisième arc.


Après ça, j’étais rassasiée niveau inspi et je me suis mise à revivre en boucles toutes les scènes que j’avais imaginé, sur fond de musique de Naruto, FMA, Joe Hisaishi, SNK, etc.


Merci à tous.tes les artistes responsables des œuvres citées ci-dessus. Vous m’avez fait vibrer, vous m’avez fait pleurer comme une madeleine, vous m’avez donné envie de rejoindre le combat pour sauver l’humanité (#SNK), vous m’avez fait me demander ‘’pourquoi je ne suis pas une jedi ?’’ ou encore ‘’est-ce qu’un jour je pourrais épouser Sasuke ?’’. Bref, vous m’avez vendu vos rêves, vous m’en avez mis plein les yeux et c’est l’un des plus beaux cadeaux qui existe.


FOrmat final

A l’ère du digital, une question se pose depuis le début : dois-je concevoir PAX AURORA sous forme de webcomic ?


Après avoir réfléchi à peu près trois secondes, je peux vous assurer que PAX AURORA ne sera pas un webcomic. Pas parce que je déteste ça, j’en lis moi-même quelques-uns avec appétence (mes préférés : Eggnoïd de Archie the Red Cat, Freacking Romance de Snailords, Lore Olympus de Rachel Smythe), mais parce que ce n’est pas le format que je souhaite pour PAX AURORA. Je veux pouvoir tourner les pages, dessiner une couverture. Je veux pouvoir organiser mon histoire en tomes, avec le rythme de narration que cela implique. Le 9ème art francophone est peu connu à travers le monde et c’est bien dommage, car il vaut le détour. PAX AURORA sera donc au format bande-dessinée : 23,5 x 33,5 cm, minimum 48 pages en fonction de ce j’ai à raconter dans chaque tome, en couleur, lecture de gauche à droite.


Je choisis de me tourner vers l’autoédition pour deux raisons. Tout d’abord, j’ai un métier que j’adore et que je n’ai pas l’intention d’arrêter de pratiquer, même pour PAX AURORA. Je dessine et je crée donc quand j’ai le temps, quand je peux, à ma vitesse, sans me mettre de pression. Si j’étais amenée à me tourner vers une maison d’édition, celle-ci m’imposerait certainement une deadline (normale elle investit dans ton projet, le temps c’est de l’argent) que je ne serais pas capable de tenir.


Enfin, un problème qui est lié à ma personnalité et à ma susceptibilité en matière d’art : je ne supporte pas que l’on modifie mes travaux artistiques. PAX AURORA serait sans doute beaucoup mieux fait, beaucoup mieux écrit et dessiné si j’étais aidée par des professionnels de la bande-dessinée, mais JE M’EN FICHE. Je ne cherche pas à ce que ce soit parfait, je veux juste que ce soit comme je l’ai imaginé. Je veux faire honneur à la moi enfant et laisser comme c’était dans ma tête. Je pense que tout dépend de l’équipe et de la boîte avec laquelle on travaille, mais me connaissant, je doute pouvoir supporter qu’on me demande de couper une scène ou de changer des textes. Alors, bien sûr, je ne sortirai pas un projet comme celui-ci sans le faire relire au préalable, vous vous doutez bien ! Mon scénario, mes storyboards et mes planches seront relus par mes proches pour avoir leur avis et s’assurer que l’histoire soit fluide, compréhensible et sans faute. Eux, j’accepte totalement leurs critiques car ils me connaissent. Ils m’ont vu travailler de manière acharnée sur ce projet donc eux comprennent l’enjeu de PAX AURORA et l’amour que j’ai pour ce projet. Contrairement à des personnes dans les maisons d’édition…


L’autoédition n’est pas une solution miracle. C’est même plutôt se rajouter un max de travail. Mais que voulez-vous, il faut faire des choix.

Liste des tomes de pax aurora


matériel

J’utilise une tablette graphique HUION GT-191. En matière de logiciel de dessin, j’ai Clip Studio Paint en version EX. Pour les modélisations 3D architecturales, j’utilise Blender. Pour le mobilier que j’ajoute dans mes décors architecturaux, j’utilise les modèles gratuits de TurboSquid. J’ai également un iPad Pro 12 que j’emmène partout avec moi et qui me permet de dessiner n’importe où.


J’aime beaucoup utiliser la 3D tout d’abord parce que je suis une obsédée perfectionniste et que la 3D me permet d’avoir un brouillon dont les proportions sont parfaites en un clic. J’ai choisi de modéliser les décors récurrents pour cette raison (maison des protagonistes à Pylore, palais des Grandes Familles Toméennes, certaines villes). Faire des modèles 3D c’est aussi ancrer quelque chose dans la réalité et c’est super plaisant. Vous n’imaginez pas à quel point j’étais heureuse de pouvoir me balader dans la maison des protagonistes comme si j’y vivais.


Merci à toutes les personnes qui font des tutoriels sur internet. C’est grâce à vous que j’ai appris à utiliser Clip Studio Paint et Blender. C’est grâce à vous que j’ai découvert plein de petites astuces pour améliorer mes dessins, que j’ai appris à peindre des fonds et des paysages, comment découper son scénario en cases de BD, etc. C’est grâce à vous que j’ai découvert l’existence de l’autoédition. Bref, internet a de nombreuses tares certes mais c’est aussi un espace dans lequel n’importe qui peut apprendre n’importe quoi. Merci à vous d’avoir partagé vos connaissances.

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